La femme rurale à l’Unesco

Le 8 mars 2018 a ouvert comme chaque année dans les locaux de l’Unesco à Paris une exposition artistique consacrée à la journée internationale des femmes. Le thème de l’exposition est « La femme rurale ».

Cette année, l’exposition de l’Unesco consacrée à la journée internationale des femmes regroupe des artistes de Russie, du Nepal, de Tunisie, du Libéria, de Géorgie, d’Argentine, de Bolivie, d’Arabie Saoudite et du Laos. L’espace d’exposition est divisé selon une logique géographique : chaque pays a son stand. Les participants présentent un ou deux artistes, qui vivent et travaillent presque tous à Paris et présentent des œuvres à vrai dire plus ou moins proches de la thématique « la femme rurale ».

 

Quelques œuvres d’Anna Polikarpova

Une nue endormie

La Russie est représentée par Anna Polikarpova, une artiste moscovite diplômée de l’Institut d’État académique des Beaux-Arts Sourikov. Ses travaux sont réalisés dans les meilleures traditions de l’école russe. Pour l’exposition, elle présente divers sujets : une élégante « nue » endormie sur un tapis bariolé sur un fond sombre, des tableaux de genre sur la réalité de la vie russe et des paysages ruraux.

Changement de peau

Un peu plus loin, les travaux de l’artiste argentine Guillermina Victoria frappent particulièrement. Ce sont des visages féminins délicats et mystérieux, réflexions sur le « changement de peau » nées lors des longs trajets effectués dans la campagne argentine pour aller de son domicile jusqu’à son école, et sur les souffrances subies dans son enfance.

« La mémoire de ma peau – cicatrices qui tiennent cette histoire », Guilhermina Victoria, Argentine

De leur côté, les photographies de la Tunisienne Ons Abid sont celles qui répondent le plus directement à la thématique de l’exposition, avec des femmes posant dans leur environnement quotidien. Les artistes du Libéria, Sidibé A. Musa et Ellen Vaibaih ZeZe, ont plutôt fait jouer la corde ethnique. Sur son stand, la Bolivie est représentée par des peintures singulières d’Alejandra Andrade, fruit de recherches autour de la thématique de la terre. Le stand du Népal est sans doute le moins intéressant.

« Foyer » d’Alejandra Andrade, Bolivie

Echanges

Ce type d’événement est courant à l’Unesco. L’ampleur géographique des pays représentés s’étend chaque année. L’exposition est généralement l’occasion pour les artistes et les délagations de différents pays de se rencontrer. Ainsi, l’Unesco travaille aux échanges artistiques et permet l’apparition de nouveaux noms dans le monde de l’art.

Une œuvre de Sidibé A. Musa

Sidibé A. Musa, l’un des représentantы du Libéria

 

L’exposition peut être visitée jusqu’au 16 mars  à l’adresse:

7, place de Fontenoy, Paris, 75007, France

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